« Eglise Notre-Dame (La Gaudaine) » : différence entre les versions
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Et pourtant, l'église de [[La Gaudaine (commune)|La Gaudaine]] avait une grande renommée, notamment grâce au pèlerinage de ''Saint-Marcoul'', ou ''Saint-Marcou'', un moine du VI<sup>e</sup> siècle originaire du ''Contentin'', dont les reliques avaient le réputation de guérir les écrouelles (tumeurs malignes). Dès le XIII<sup>e</sup> siècle, ''Saint-Marcou'' fût invoqué pour leur guérison. Une messe en son honneur est célébrée chaque 1<sup>er</sup> Mai à 10h30.<ref name=":1" /> | Et pourtant, l'église de [[La Gaudaine (commune)|La Gaudaine]] avait une grande renommée, notamment grâce au pèlerinage de ''Saint-Marcoul'', ou ''Saint-Marcou'', un moine du VI<sup>e</sup> siècle originaire du ''Contentin'', dont les reliques avaient le réputation de guérir les écrouelles (tumeurs malignes). Dès le XIII<sup>e</sup> siècle, ''Saint-Marcou'' fût invoqué pour leur guérison. Une messe en son honneur est célébrée chaque 1<sup>er</sup> Mai à 10h30.<ref name=":1" /> | ||
Au | Au XVI<sup>e</sup> siècle, l'église subit de grosses transformations, comme peut en témoigner la date de 1550 figurant sur la voûte du chœur, d'après le bulletin de la ''société archéologique d'Eure-et-Loir''. La charpente est reconstruite, des contreforts sont ajoutés pour solidifier l'édifice, et de nouvelles ouvertures sont percées dont une fenêtre à remplage de style gothique. Une chapelle sera même bâtie pour les seigneurs de [[Soublière (La Gaudaine)|La Soublière]], qui sera convertie plus tard en sacristie. | ||
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Version du 26 octobre 2023 à 00:23
L’Église Notre-Dame de La Gaudaine, située chemin du Vieux-Puits, daterait du XIIe siècle.[1][2]

Elle est entourée du cimetière communal. En face se tenait un prieuré, aujourd'hui devenu une habitation.
Sa chaire proviendrait de l’Église Saint-Brice de Chartres.[2]
Histoire
Vers 1156, Hugues de Ville-Perdue, donne cette église à Robert, évêque de Chartres, qui la cèdera ensuite à l'abbaye de Saint-Chéron-lès-Chartres, dont dépendra également le modeste prieuré en face.[1]
Un prieuré tellement modeste, de faible importance, qu'un dicton local de l'époque donnait ironiquement le nom de « Prieur de La Gaudaine » à celui qui voulait paraître au dessus de sa condition.[2]
Et pourtant, l'église de La Gaudaine avait une grande renommée, notamment grâce au pèlerinage de Saint-Marcoul, ou Saint-Marcou, un moine du VIe siècle originaire du Contentin, dont les reliques avaient le réputation de guérir les écrouelles (tumeurs malignes). Dès le XIIIe siècle, Saint-Marcou fût invoqué pour leur guérison. Une messe en son honneur est célébrée chaque 1er Mai à 10h30.[2]
Au XVIe siècle, l'église subit de grosses transformations, comme peut en témoigner la date de 1550 figurant sur la voûte du chœur, d'après le bulletin de la société archéologique d'Eure-et-Loir. La charpente est reconstruite, des contreforts sont ajoutés pour solidifier l'édifice, et de nouvelles ouvertures sont percées dont une fenêtre à remplage de style gothique. Une chapelle sera même bâtie pour les seigneurs de La Soublière, qui sera convertie plus tard en sacristie.
Lors du concordat de 1801, la paroisse de La Gaudaine est fusionnée avec celle de Brunelles.
Dans les années 1860-1870, la couverture du monument est totalement refaite par Jean-Laurent Foulon, charpentier-couvreur à Thiron.
Sa voûte de lambrisée est reconstruite en 1902 selon les plans de l'architecte Nogentais Arthur-Joseph Proust.
A la fin du XXe sièce la toiture est complètement refaite une fois de plus.[1]
Sources
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Eglise Notre-Dame de La Gaudaine, sur la Plateforme Ouverte du Patrimoine, Ministère de la Culture : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA28000159
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Histoire de L’Église de La Gaudaine, Paroisse Saint-Lubin du Perche, Nogent-le-Rotrou : https://www.saint-lubin-du-perche.fr/la-gaudaine/